Une installation balayée par les humeurs du vent transforme le siège Jean-Paul Gaultier en passerelle entre couture parisienne et mythologie maritime. Des modules motorisés emportent les tissus drapés dans des envolées théâtrales qui recréent tour à tour le souffle délicat d'une brise, et les rafales enragées d'une tempête. En direct, l’écran grandeur nature projette cette épopée aquatique, entre espoir et chaos. Les horizons azurés se dissolvent dans une grisaille tumultueuse, débris de beauté naufragés émergeant des profondeurs numériques. L'éclairage amplifie les mutations atmosphériques : spots directionnels creusent des ombres dramatiques, éclairages ambiants fournissent la base chromatique de transitions fluides.