Dans la grandeur néo-classique du Pavillon Cambon, un système centralisé perturbe le flux attendu : écran motorisé planant au-dessus du podium tel un fantôme luminescent. Cette 'colonne vertébrale mécanique' révèle et dissimule, ses mouvements chorégraphiés, dévoilant les détails des périphéries. L'écran devient lentille où la poésie déconstruite de Yamamoto et la précision technique d'Adidas convergent. L'éclairage ambiant suit la trajectoire du module, projetant des ombres mouvantes qui transforment le lieu en scène dynamique. Des vidéos fragmentées - extraits d’ateliers de patronage, séquences de prouesse athlétique - lient l'ADN de marque à l’expression physique. Gradients subtils et faisceaux directionnels guident l'œil à travers chaque métamorphose.